Begonia serratipetala

Ce bégonia est originaire de Nouvelle-Guinée où il a été découvert en fleurs par F.R. Rudolf Schlechter le 15 mars 1909 à 800 mètres d’altitude, en un lieu qu’il a nommé « Kaiser Wilhelmland » près de Danip ; dans l’humus des bois. L’espèce a été dénommée et décrite en 1913 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 50, page 339.

L’épithète spécifique serratipetala signifie « à pétales dentelés », un de ses nom vernaculaires local peut se traduire par « feuille brune » en raison de la couleur de ses feuilles.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.
C’est une espèce endémique de l’Irian, dans le nord de la Nouvelle-Guinée, partie presque entièrement recouverte par la jungle, mais en très grand danger car le sous sol regorge de pétrole, cuivre, or, argent et nickel dont les mines sont parmi les plus productives au monde.

Begonia serratipetala Irmcher – Illustration du livre Mengenal & Merawat Begonia par Hartutiningsih M. Siregar – 2008

Plante plus ou moins érigée, à tige souples, de 45 à 50 centimètres dont les tiges ont une longueur de 9 à 10 centimètres. Feuilles d’une dizaine de centimètres de long, allongées et pointues, aux bords dentés, de couleur vert-bronze plus ou moins tâchées de rose. Fleurs solitaires, roses à rouge.

Culture assez délicate pour cette espèce qui est devenue très « à la mode ».
En réalité, en appartement, nous avons peu de chance de lui apporter la chaleur (25°C constants) et l’humidité (plus de 70%) que cette espèce exige. C’est pourquoi ceux qui réussissent sa culture ont recours à des terrariums que l’on peut remplir de terreau de feuilles bien décomposées, car c’est une espèce qui aime l’humus frais et un substrat bien drainé.
Dans les région tropicales, cette espèce permet de réaliser de très beaux paniers suspendus.
Multiplication très facile par bouture des tiges feuillées et même par boutures de feuilles. Ce qui explique que l’on ne trouve dans le commerce que des petites plantes tout juste multipliées.
J’ai obtenu cette espèce la première fois chez Dibleys, puis après l’avoir rapidement perdue, par échanges.

 

This begonia is native to New Guinea where it was discovered by F.R. Rudolf Schlechter on March 15, 1909 at 800 meters altitude, in a place he named « Kaiser Wilhelmland »; in the humus of the woods. The species was named and described in 1913 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 50, page 339.
The specific epithet serratipetala means « jagged petals », one of its local vernacular names can be translated as « brown leaf » because of the color of its leaves.
The species is part of the Petermannia section.
Plant more or less erect, with flexible stem, 45 cm. Leaves elongated and pointed, with toothed edges, of green-bronze color more or less stained with pink. Solitary flowers, roses.
Cultivation delicate enough for this species that has become very « fashionable ».
In fact, in apartment, we are unlikely to bring him the heat (25°C constant) and humidity (more than 70%) that this species requires. This is why those who succeed in cultivating it use terrariums that can be filled with well-decomposed leaves, because it is a species that likes fresh humus and a well-drained substratum.
Very easy propagation by cutting leafy stems and even leaf cuttings. This explains why we find in commerce only small plants just multiplied.
I got this species the first time at Dibleys, then after having quickly lost it, by exchanges.

Some sailors take this plant under the name Begonia serratipetala « Pink Spots ».