Quand j’ai vu ce jardin, au mois de décembre, dans l’ombre de ces quatre grands sapins, et quand j’ai vu, tout le long du mur de clôture, ces cabanes, j’ai compris que je transformerai les sapins en « la serre de mes rêves », celle que j’attendais depuis 30 ans !
Construction de la serre de mes rêves.
Depuis 1985, je rêvais d’une serre où il serait possible de faire pousser les plantes exotiques que j’aime.
J’avais attendu 30 ans, j’allais attendre encore un peu… l’entreprise est venue abattre les arbres au mois d’avril, et l’enlèvement pour la scierie n’a été possible qu’au tout début du mois de juillet suivant. J’ai ensuite attendu jusqu’au mois de mars pour que la scierie débite les arbres en fonction de mes souhaits.
J’ai donc eu toute une année pour me préparer, peaufiner mon plan, imaginer ma construction.
Notre maison est un ancien chais, avec ses caves, ses cuves, le pressoir, et, à l’extérieur, des installations qui subsistent, où étaient stockés les sous produits, comme le marc et les mous. Une de ces cuves avait, par la suite, été recyclée en fosse sceptique, avant le raccordement au tout à l’égout. Nous avions acheté un des rares jardins de France avec des toilettes reliées au tout à l’égout dans le jardin (en plus de ceux dans la maison). J’ai pris le parti de casser le moins possible d’éléments en béton, qui datent du début du XXème siècle, à la grande époque de Vicat, l’inventeur grenoblois du béton.
Ma collection de Begonias botaniques 